Un obscur magicien, emprunt des pouvoirs d’un ancêtre dont il ne se souvenait jamais du nom, a officié tout au long du spectacle. Pour une fois, ce n’était pas le magicien qui dirigeait le spectacle mais sa superbe femme. Il n’était qu’un assistant au service du bon déroulé de cette soirée magique, mais quel assistant !… Comme l’a dit Cécile, en maître de cérémonie, « le mystère vous habite Jean-Michel, je le sens ! ».
Ayant reçu un gage pour avoir éteint la lumière l’espace d’un instant, Yann, l’un des joueurs, a été sollicité pour réaliser un tour. Ce qu’il a fait avec brio et un personnage haut en couleurs. Jean-Mimi n’avait qu’à bien se tenir !!!
La magie est aussi venue de la présence d’un invité, de « MARK » ! (jeu de mot de folie !). Tout en énergie, il est allé jusqu’à s’envoler en combinaison d’acier de super héros dans le cosmos… en ascenseur !
D’autres combinaisons insolites et magiques sont également nées de l’imaginaire et du talent des autres acteurs de la soirée : Raphaële et Yann, tout à fait dans le thème du soir, se sont perdus dans l’infini en chantant, leur image ayant disparu du miroir. Ils ont également échangé leurs ombres avec Manu et Mark dans une impro surréaliste où chacun était l’ombre de quelqu’un et où être une ombre s’avérait un travail fastidieux. Puis vint la bergère du village, Laure, qui vola les dents de l’idiot, Manu, fils du dentiste, Mark, qui lobotomisa la policière, Raph, pour ne pas être arrêté… avant d’être lui-même lobotomisé : juste retour ! Il fallait bien une petite dramatique pour redescendre sur terre et coller à l’actualité : dans le genre très « mariage pour tous », nous avons vibré aux échanges amoureux de John et John, Manu et Mark : les deux « M » du spectacle (comprendra qui voudra). Encore de l’amour sur les rythmes d’une « musique ensorcelée » entre Raph, « tout sexe », et Yann, « tout seul »… Puis vint l’exercice d’exagération avec le saut de trampoline qui nous a mené Mark dans l’espace. Comme l’a dit Cécile, le principe : « on commence par un petit machin puis ça grandit… »… HUMMMM. Allez, finissons sur un conflit familial dans lequel tout le monde veut tuer papi, surtout Arthur, et où la mère revient des morts pour conclure par « c’est vrai, je me pardonne, j’aurais dû avorter ». Allez comprendre !
Isabelle, une Enfant dans le public.