… surtout quand la soirée est menée par Ysteban, notre présentateur mondain qui a sué autant que les joueurs dans son costard de cérémonie, et Karola, dont les commentaires ont enrichi notre regard sur ces films improvisés…atypiques.
Tout en finesse (hum.), en bienveillance (hum..) et dans la plus pure tradition des commentateurs du festival de Cannes (hum-hum…), notre duo de choc nous a présenté en avant-première les films sélectionnés cette année… pour être improvisés sous nos yeux. Cannes, c’est d’abord des célébrités se pavanant sur tapis rouge : nous en avions hier soir parmi les plus fameuses de l’histoire du cinéma ! Lara Croft a fait saliver jusqu’aux derniers rangs, les oreilles de Spock lui ont permis une écoute amplifiée, le peignoir de DSK ne s’est presque pas assez ouvert, et la princesse Leia a eu la surprise de retrouver son père Vador, alias Clément, notre invité !
Cette année, la palme du film étranger met en concurrence le suédois « Monter un meuble en kit » tout en gestes évocateurs et précis, et l’exotique « Calor calor » et ses aventures surnaturelles où nous apprenons que l’hiputrucanus est une plante fort appréciable.
La palme du film glauque reviendra sans doute à « Séparation dans la douleur », drame social et familial. Mais il semble que les situations difficiles aient inspiré les réalisateurs cette année car la palme du détournement revient à l’étonnant « Dans une cellule de prison », où des personnages Disney se voient enfermés et chantent leur malheur dans la plus pure tradition du dessin animé (déconseillé aux moins de douze ans).
Les documentaires animaliers furent également à l’honneur puisqu’une version au doublage inédit de « Black Sheep » était au rendez-vous, tout comme « J’ai perdu mespintades », récit poignant filmé au cœur de la campagne française.
La sortie directement en dvd d' »Iron Man dans le métro » a été saluée par la critique, notamment la possibilité de voir la scène du vol dans les airs en togolais, et le making off où le vrai visage d’Iron Man se révèle au grand jour… Quant aux amoureux de la version anglaise, ils pourront enfin savoir si Iron ressent envers Géraldine des » trou fillings ».
La palme du film moral revient à « Un petit quiproquo », carré amical et amoureux ayant pour décor principal deux plantes, et où nous apprenons que les bons amis ne font pas forcément les bons comptes… Le carré étant à la mode dans le monde du cinéma, il a figuré aussi les quatre sentiments de l’émotif « Voyage à Tombouctou ».
Enfin, la palme de la figuration revient à nos deux « statues humaines » ayant si bien posé pour inspirer des situations aux comédiens, elles sont pressenties pour le prix de la révélation féminine aux prochains Césars… mais chut, c’est une exclusivité !
La palme de la soirée réussie revient donc à cet instant composé de comédiens en forme, de présentateurs cancanneurs, et d’un public au rendez-vous et chaleureux… merci à vous, et ne vous emmêlez pas les pieds dans le tapis rouge en repartant !
C’était Anne’o’nyme pour la retransmission en direct du festival, où les lendemains de soirée sont parfois difficiles…mais ça, ce seront d’autres exclus !