Retour sur le Café de Paris du 17 février

Il était une fois une bande de sales mômes qui aimaient à improviser ensemble des histoires farfelues sur des thèmes généreusement offerts par leur public…

Ce soir-là, le 17 février de l’an de grâce deux mille dix-sept, ils allaient improviser pour la première fois avec la jeune Sophie, la dernière recrue (moultes applaudissements et félicitations à la jeune donzelle pour cette première) et pour la dernière fois, avec le non moins jeune Ysteban des Etazunidamérique (lui on ne le félicitera point et il sait pourquoi, mais on l’aime aussi et il sait aussi pourquoi). Raphaële, Henry, Jonathan, Isabelle les accompagnaient dans leur respectif bizutage (je voulais écrire dépucelage, mais je n’ai point osé) d’arrivée et célébration de départ. Oh combien cela fut tendre….!

La nuit était sombre, mais le Café de Paris illuminé de toutes ces étoiles présentes dans les yeux de leur public et amis présents. La soirée étincelante fut ponctuée de thèmes imaginatifs et éclairés, de recettes magiques (si tu veux retrouver ta virilité, il te faut ingérer des dents de crocodile, si,si). Certains se mirent même à danser le french cancan (la douce Isabelle leva la jambe comme jamais…). Ce soir-là, les époques et le temps n’avaient guère d’importance, nous étions plongés dans une véritable faille spatio-temporelle…

Le brillant maître de cérémonie Benjamin a bien eu du mal à gérer l’excitation des sales mômes, tandis que son complice DJ Nadir (dit aussi Troubadour Chaton) dispensait allègrement de doux et non moins rythmés sons féériques aux oreilles de l’assemblée.

Alors on vit s’agiter un doudou à Souris City, un Napoléon déprimé par la prise de conscience de son cuisant et récurrent échec, des JO de Paris 2024 pour lesquels le Canada fut fortement représenté (clin d’oeil à notre joueuse Anne partie recueillir le sirop d’érable directement à la source).

On fit un étonnant voyage sur la lune avec le Père Noël et on apprit aussi que « les guilis sont interdits », tandis que « les bisous sont bien pour ta vie ». Bien évidemment, ne vous en tenez point au côté réducteur de ces quelques répliques prises à la volée… On retiendra surtout de cette douce soirée les rires et les larmes (car oui cette fois il y eût aussi des larmes), les fortes secousses émotionnelles ressenties sur la planète Scène et dans la galaxie Public. On se souviendra longtemps de l’ « impro moins un », lors de laquelle tous les sales mômes (sauf l’intéressé) furent invités à narrer l’existence du jeune Ysteban, en guise d’au-revoir. Caricature si réaliste…

Comme lors de chaque spectacle des EG, nous avons appris également beaucoup de choses essentielles pour la culture générale, telles que la définition du scruff (qui sert apparemment à la déforestation des hommes particulièrement touffus). Pardonnez-moi, je m’égare… On vit aussi que certains gamins devaient revoir leur alphabet (cela se réglera dans un délai raisonnable à la force du fouet). A propos de fouet, je tairai en revanche le contenu de la mémorable (et néanmoins interdite aux mineurs) improvisation à la manière du Marquis de Sade, délicieusement improvisée par des EG à qui leur maître de cérémonie ne l’avait point imposée (diable que cette liberté de choisir sa catégorie est jouissive !).

Pour conclure, ce fut beau, ce fut drôle et tendre, ce fut à l’image de tout le « love » que les sales mômes se donnent depuis des lustres pour leur plaisir et celui de leur public chéri.

Merci à tous, et que le vent vous porte vers des bonheurs similaires, ici ou de l’autre côté de l’Océan.

EG FOREVER

Par Kat

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